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23

oct 2017

#4 L’Islam en Suisse

Qui parle pour l’Islam en Suisse ? Tensions entre quotidien et exigences

Universität Bern

Qui peut représenter de manière légitime la population musulmane en Suisse ? Cette question se pose, en premier lieu, dans la discussion au sein de cette population – qui est très hétérogène – mais elle est également la clé du dialogue entre médias, autorités officielles et communautés musulmanes de Suisse.

L’autorité religieuse est rarement clairement imposée, et est donc souvent le résultat de débats sociétaux ou de négociations entre communes et réseaux informels. De quelle manière les musulmanes et musulmans en Suisse sont-ils à la recherche d’une autorité afin d’être guidés au quotidien ? Quels rôles jouent les autorités féminines et masculines, ou encore les prédicateurs sur internet ? Comment le besoin de voix musulmanes autoritaires dans la société influe-t-il sur les discours au sein des communautés musulmanes ? Ces thématiques seront discutées lors de cette conférence sur la base de travaux de recherche actuels et avec la participation d’acteurs provenant de divers champs d’activité.

 

Galerie d’idées

Messages clés de la manifestation

#4 L’Islam en Suisse

L’autorité religieuse est rarement clairement définie. Elle est négociée dans les communautés, les réseaux informels et les débats sociaux.

23 octobre 2017

L’autorité religieuse est rarement clairement définie. Elle est négociée dans les communautés, les réseaux informels et les débats sociaux.

23 octobre 2017


#4 L’Islam en Suisse

Qui parle pour l’Islam en Suisse ? Tensions entre quotidien et exigences

Extrait de : L’Islam en Suisse (2018), p. 24. https://doi.org/10.5281/zenodo.1321946

Les musulmans en Suisse sont souvent perçus comme un bloc du point de vue de la société dans son ensemble et des médias. La diversité intramusulmane n’est alors visible qu’en partie. La question de savoir qui peut parler au nom de l’islam est complexe. Les imams, par exemple, sont certes des responsables importants, mais ils sont loin d’être les seules personnes à pouvoir être considérées comme des autorités religieuses par les musulmans.

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