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20

oct 2017

#4 L’Islam en Suisse

L’Islam en tant que communauté religieuse de droit public en Suisse ? Un débat entre science, politique et groupes d’intérêts

Uni S, Bern

Le pourcentage des habitants de Suisse qui se considèrent de religion musulmane vacille entre 2% (UR, TI) et 8% (BS). En chiffres absolus, cela représente une fourchette de 300 (AI) à 72 000 (ZH) personnes. Environ un tiers des musulmans vivant en Suisse sont de nationalité suisse. Cela signifie que les quelque 240 communautés musulmanes de Suisse sont devenues une composante fixe du paysage religieux de ce pays. Le statut juridique de ces communautés religieuses n’est toutefois pas défini dans les différents cantons. Quelles seraient les conditions d’une reconnaissance de droit public des communautés musulmanes, et quelles en seraient les conséquences pour la société et les communautés elles-mêmes ? Quel rôle joue la pluralité au sein de la communauté musulmane de Suisse ? Comment agir, dans le processus de reconnaissance, face à des mouvements islamistes extrémistes et ultrareligieux ?

 

Galerie d’idées

Messages clés de la manifestation

#4 L’Islam en Suisse

« Ni l’État ni la société ne peuvent exiger des communautés et des associations musulmanes une orientation religieuse particulière ».

Reinhard Schulze, islamologue, 20 octobre 2017

« Ni l’État ni la société ne peuvent exiger des communautés et des associations musulmanes une orientation religieuse particulière ».

Reinhard Schulze, islamologue, 20 octobre 2017


#4 L’Islam en Suisse

L’Islam en tant que communauté religieuse de droit public en Suisse ? Un débat entre science, politique et groupes d’intérêts

Extrait de : L’Islam en Suisse, p. 22. https://doi.org/10.5281/zenodo.1321946

La reconnaissance en droit public doit être considérée comme un processus politique et social qui doit également contribuer à promouvoir la transparence sur les débats internes à l’islam et l’intégration des organisations musulmanes dans la société civile suisse. Cependant, la manière de justifier l’islam reste une affaire purement musulmane. Ni l’État ni la société ne peuvent exiger des communautés et des associations musulmanes une orientation religieuse particulière ; en revanche, l’État devrait avoir un intérêt authentique à permettre la capacité de discussion de la communauté musulmane dans la société civile.

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